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  • : Blog Photo Passion 55
  • : Photographies de la flore, la faune, paysages et monuments, les couchers de soleil, le ciel, les jeux de lumière naturelle ou artificielle, etc... La photographie, une discipline qui vous inculque le respect de la nature, du beau, qui vous apprend à vous émerveiller de tout. Mes photos sont plus souvent le témoignage de mes émotions que des photos artistiques, et surtout le souvenir du temps qui passe.
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Matériel

Boitier Canon EOS 5D

Boitier Canon EOS 5D Mark II

Boitier Canon EOS 7D

7d

 

Objectif Zoom


EF 24-105 f /4L IS USM

EF 100-400 f / 4.5-5.6L IS USM
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Focale fixe


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EF 500 f / 4L IS II USM


PowerShot G2
IMG-3718-gr.jpg

23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 17:19
Source des textes et des iconographies.
Textes : INSITE et Mr ABIT
Iconographies : Phare de Chassiron et Mr ABIT
 

 

1685 - Edification de la tour Colbert

 

Suite aux naufrages de vaisseaux royaux sur la pointe de Chassiron, Colbert décide l’édification de tours à feux à la pointe des Baleines et à Chassiron.

 

Ces feux vont ainsi baliser l’entrée du Pertuis d’Anchioche, sécurisant le passage maritime pour rejoindre le port et l’arsenal de Rochefort.

 

D’une hauteur de 33 m,  l’originalité de la tour Colbert est de présenter deux foyers de hauteurs différentes qui la distinguent des phares voisins de Cordouan et des Baleines.

 

Ces feux, alimentés en bois toute la nuit à bras d’homme, étaient protégés par de véritables cages en fer pour empêcher les bûches de s’envoler en cas de tempête !

 

Cependant, le feu de bois étant peu lumineux et l’approvisionnement difficile, le système évolue en 1716 vers des réchauds à charbon.

 


1778 – Nouvelle lanterne

 

La tour est remaniée à son sommet, avec une nouvelle armature en fer de 5,20 m présentant 16 faces vitrées, le tout est coiffé d’une coupole munie d’ouvertures pour l’évacuation des fumées.

 

Le fanal se compose de deux cercles métalliques superposés reliés à un axe central.

Il comporte 16 lampes brûlant une huile à base de blanc de baleine, d’huiles de colza et d’olive.

 

Même si elle est protégée de la pluie et concentrée par des réflecteurs de métal polis ainsi qu’un miroir sphérique, la lumière du phare reste faible… et l’allumage n’est toujours pas assuré de façon permanente.

 

 
Le foyer de la lanterne était alors constitué d’une lampe à 6 mèches fonctionnant à l’huile de colza. Autour de cette lampe était installée une optique circulaire dite « d’horizon » de grande dimension (1,85 m de diamètre).


1836 – Construction du nouveau phare

 

Le trafic maritime qui se développe autour du port de La Rochelle exige une signalisation que la tour à feux n’apporte plus. Aussi l’édification d’un phare moderne est décidée.

 

Afin d’acheminer les matériaux, une route reliant le Château d’Oléron à St-Denis sera créée ; elle désenclavera toute l’île.

Après environ trois ans de travaux, le nouveau phare est allumé le 1er décembre 1836.

Il pointe à une hauteur de 43 mètres du sol (224 marches) et sa lanterne à 50m au dessus de la mer peut se voir jusqu’à 19 miles (35 km) de jour et à 28 miles (40 km) de nuit.

 

 

1858 – La Tour d’Antioche

 

Après 16 naufrages en 30 ans sur le rocher d’Antioche, une première balise métallique à 4 pieds (14 m) surmontée d’un cône est édifiée en 1858.

Bien que dotée d’une plate-forme permettant aux naufragés de se réfugier, cette balise reste insuffisante car peu visible la nuit ou par temps de brouillard.

 

Aussi une nouvelle tour maçonnée d’une hauteur de 26,40 m est construite en 1925 autour de l’ancienne balise métallique lui servira d’armature.

Au sommet, un réservoir de propane, commandé à distance grâce à une antenne de réception, alimente la lanterne dont la portée est de 14 miles (26 km).

 

En 1978, les difficultés d’approvisionnement en propane conduisent à installer un aérogénérateur permettant d’assurer l’alimentation électrique de façon autonome. L’allumage et l’extinction  sont assurés par une cellule photoélectrique.

 

En 2003, la tour est munie de panneaux solaires alimentant une ampoule de 90 Watt qui sera remplacée en 2005 par un feu à led blanc.

   


1880 – Construction du nouveau Sémaphore

 

Suite au développement du trafic maritime et au recul de la falaise, un terrain en retrait de l’enceinte du phare est racheté par la Marine Nationale pour construire un nouveau sémaphore amené à devenir « les yeux du commandement » sur la pointe de Chassiron.

 

Ce sémaphore se composait d’une tour d’observation équipée du système Chappe, d’une maison à l’usage des guetteurs et d’une remise.

 

Pour les communications, un mat sémaphorique était muni de bras articulés dont les différentes positions permettaient de coder des messages visibles de loin.

 

La nuit, les messages codés étaient transmis par le biais d’une lampe.

 
 

 

 

1891 – Installation d’une nouvelle optique

 

L’ingénieur Fresnel met au point une nouvelle optique dont le principe est encore en application. Elle apportera une véritable révolution dans la signalisation maritime.

 

La rotation de cette lanterne « flottant sur une cuve à mercure est assurée grâce à un système d’horlogerie entrainé par un contrepoids descendant dans le fût du phare. Sa vitesse d’un tour toutes les 80 secondes permet ainsi de créer, grâce aux 8 panneaux lenticulaires, un feu à éclats toutes les 10 secondes.

 

Cette fréquence caractérise encore le phare de Chassiron aujourd’hui… tout comme ses panneaux lenticulaires qui n’ont jamais été changés depuis.





   

1895 – Nouveau foyer à gaz d’huile

 

Le système de combustion par mèche est remplacé par des brûleurs à incandescence utilisant du gaz d’huile de pétrole comprimé.

 

Pour assurer la fabrication de ce combustible sur place, une petite usine à gaz est construite à proximité du phare.

 

Pour une meilleure efficacité lumineuse, le bec à 6 mèches est rapidement remplacé par un brûleur à manchon.

 

1902 – Nouveau foyer à gaz d’acétylène

 

Un nouveau système fonctionnant au gaz d’acétylène est mis en service en 1902.

 

Ce gaz fabriqué dans une nouvelle usine comprenant un petit bâtiment vertical, deux gazomètres et un réservoir d’eau sur pylône issu de l’ancien système. Ce gaz est ensuite dirigé vers des brûleurs à manchons au sommet du phare à la tombée de la nuit.

 

Des wagonnets montés sur rails permettaient alors de jeter les déchets (lait de chaux) jusqu’à une fosse voisine. L’ancienne usine, quant à elle, devient un lieu de stockage pour les bidons de carbure de calcium.
















Il s’agit alors d’améliorer sa visibilité par temps de brouillard ainsi que son identification, sachant qu’il est possible de le confondre avec le phare des Baleines également blanc.

1926 – Les rayures

 

Afin de rendre le phare plus visible par mauvais temps, le jour, 3 bandes noires de 6 m de hauteur sont peintes sur le fût.

 
 

1930 – Electrification du phare

 

L’électrification du phare est un véritable bouleversement tant pour les marins que pour les gardiens de phare.

 

Côté mer, la navigation est mieux sécurisée grâce à une ampoule électrique (40 cm de hauteur, 2400 watts) rendant le phare visible jusqu’à 52 km par temps clair. Une alarme permet désormais d’avertir instantanément les gardiens lorsqu’une lampe s’éteint.

 

Côté phare, l’installation d’un groupe électrogène et de transformateurs demandent au gardien une nouvelle formation.

 

Parallèlement la rotation de l’optique étant assurée par un moteur électrique et la lampe surveillée par une alarme, les gardiens n’ont plus besoin de rester toute la nuit dans la chambre de veille.

 

 

1963 – Surélévation du sémaphore

 

La Marine Nationale assure le contrôle et la surveillance de la navigation depuis les sémaphores.

 

Désormais de larges baies vitrées offrent aux guetteurs un champ de vision optimal pour observer et surveiller la pointe de Chassiron.

 
 

1998 – Départ du dernier gardien

 

Désormais, le phare est télécommandé et télésurveillé depuis La Rochelle.

 

La fiabilité des équipement du phare s’étant considérablement amélioré… la présence permanente du gardien n’est désormais plus nécessaire à Chassiron depuis 1998.

 

Cependant, le phare n’est pas « désaffecté » pour autant…

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commentaires

T
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> ou avez-vous eu toutes ces vielles photos et en particulier celles correspondantes à la lanterne, car je fais le phare de chassiron en maquette (1m90 lorsqu'il sera fini), j'ai tout ce qu'il me<br /> faut mais il me manque les plans de la lanterne.<br /> <br /> <br /> Merci d'avance si vous pouvez me répondre<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Hélas je ne puis vous aider. J'ai eu ces photos sur le site même du phare, en photographiant les plaques émaillées retraçant l'historique du phare.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Wouaw, vraiment classe tout ça!!!! J'aime les Phares, c'est tellement beau!!<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> merci pour les photos de l'historique du phare de Chassiron. J'avais pris les texte en photo pour le projetter à ma classe de CE2 mais les illustration n'étaient pas de bonnes qualité. Merci à<br /> vous pour votre travail qui permet de compléter le mien au près de mes élèves. Nous avons passé une semaine sur lîle d'Oléron au moi de juin.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
Bonjour,Merci de préciser la source des textes et des iconographies.textes : INSITE et Mr ABITiconographies : Phare de Chassiron et Mr ABITCordialement,Mr ABIT Dominique
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F
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Je suis venu visiter le phare de chassiron l'année dernière et comme j'ai très peu de mémoire, j'ai photographié les plaques qui se trouve dans l'allée qui mène au phare. J'ai ensuite isolé la<br /> partie photo et recopié les textes des plaques.<br /> salutations<br /> <br /> <br />